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Les 7 majeurs en 2 jours avec les 7 mercenaires : un beau chantier pour cette année 2020

13 Juillet 2020 , Rédigé par Jean-Christophe Publié dans #Alpes, #lasts, #Randonnées

Avec le covid-19 et le confinement pendant 2 mois en cette année 2020, j'avais rêvé de montagne, de grands cols, d'aventures entre copains.

Quand je propose à mes amis mi-juin d'envisager les 7 majeurs sur 2 jours et sans assistance pour le WE du 12/13 juillet, beaucoup sont tentés même si cela paraît très ambitieux compte-tenu de notre faible entraînement cette année..

C'est finalement des amis de tous horizons (Voissant pour Yann, Lyon pour Bruno, Grenoble pour Sylvain, Bourgoin-Jallieu pour Jean-Philippe/Stéphane/moi, Lagnieu pour Séb) qui m'accompagneront dans cette aventure, pour former une équipe de 7 mercenaires prêts à relever ce défi sur deux jours...ce qui nous attend c'est en tout près de 390 kms pour 11.000m D+ !

Un défi à la hauteur de nos rêves...un défi que tous réaliseront avec brio.

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Les 7 majeurs en 2 jours avec les 7 mercenaires : un beau chantier pour cette année 2020

Un grand moment de vélo pour nous tous : des difficultés avec un départ de nuit à 4h du matin de Barcelonnette, ou la fraîcheur/humidité de la seconde journée en altitude, des moments de moins bien, d'autres où l'on se sent pousser des ailes, la faim, la grosse averse dans la Bonette avec l'orage qui gronde et présage du pire, des paysages à couper le souffle notamment dans l'Izoard et sa casse déserte, l'esprit de camaraderie, tout est réuni pour vivre des moments exceptionnels sur ce parcours d'anthologie à travers les Alpes du sud (Ubaye, Briançonnais, Queyras, Piémont, Mercantour).

Merci à Yann, Jean-Philippe, Sylvain, Stéphane, Seb et Bruno d'avoir bien voulu m'accompagner pour relever ce challenge !

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Le parcours officiel des 7 majeurs, une boucle à travers les grands cols Français et Italiens

Le parcours officiel des 7 majeurs, une boucle à travers les grands cols Français et Italiens

Jour 1 : Barcelonnette - Jausiers - La Condamine-Châtelard - St-Paul-sur-Ubaye - Col de Vars (2108m) - Guillestre - L'Argentière la Bessée - St Martin de Queyrières - Briançon - Cervières - Col d'Izoard (2360m) - Brunissard - Arvieux - Château-Queyras - Ville-Vieille - Molines-en-Queyras - Col Agnel (2744m) - Pontechianale - Casteldelfino - Sampeyre - Col de Sampeyre (2284m) - San Martino - Conta - Cucchiales - Stroppo

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La vieille au camping Tampico de Barcelonnette, derniers préparatifs

La vieille au camping Tampico de Barcelonnette, derniers préparatifs

Détente et repos avant d'affronter ce parcours difficile le lendemain

Détente et repos avant d'affronter ce parcours difficile le lendemain

Au départ de Barcelonnette ce dimanche 12 juillet 2020, nous ne sommes que six car Bruno a prévu de nous rejoindre à Guillestre et prévoit de gravir le col de Vars sur une troisième journée.
Il fait nuit noire à 4h du matin mais la température est idéale, tout le monde s'est bien réveillé, et même si nous accusons un peu de retard par rapport à l'horaire initial prévu, nous sommes sur les vélos vers 4h15 et prenons la route de Jausiers. Une bonne ambiance dans la nuit noire, tout le monde fait connaissance car les 7 mercenaires ne se connaissent pas pour la plupart.

Départ de Barcelonnette, dimanche 12 juillet 2020, 4h15 du matin

Départ de Barcelonnette, dimanche 12 juillet 2020, 4h15 du matin

Départ de Barcelonnette, dimanche 12 juillet 2020 4h15 du matin

Départ de Barcelonnette, dimanche 12 juillet 2020 4h15 du matin

Après 10 kms nous sommes rapidement à Jausiers pour la photo officielle devant l'Office du Tourisme.

L'équipe à l'Office du Tourisme de Jausiers, point officiel de départ des 7 Majeurs

L'équipe à l'Office du Tourisme de Jausiers, point officiel de départ des 7 Majeurs

Yann au départ des 7 Majeurs ce dimanche matin, malgré une colique néphrétique dans la nuit de vendredi, incroyable de volonté et de courage

Yann au départ des 7 Majeurs ce dimanche matin, malgré une colique néphrétique dans la nuit de vendredi, incroyable de volonté et de courage

L'équipe à l'Office du Tourisme de Jausiers, point officiel de départ des 7 Majeurs

L'équipe à l'Office du Tourisme de Jausiers, point officiel de départ des 7 Majeurs

Nous poursuivons ensuite en direction du col de Vars, un petit train éclaire la nuit, petit train qui s'allonge de plus en plus au fur et à mesure de l'ascension...Les deux locomotives Sylvain et Seb ouvrent la route.

Profil du col de Vars, @Alpes4Ever

Profil du col de Vars, @Alpes4Ever

Nous arrivons comme prévu au col de Vars pour le lever du jour, nous pouvons éteindre les phares désormais. Chacun prend le temps de se ravitailler avant de se lancer dans la descente fraîche vers Guillestre où nous attend Bruno qui a dormi dans sa voiture sur un parking.

Col de Vars

Col de Vars

Stéphane au col de Vars

Stéphane au col de Vars

Dans la descente, le panorama avec le lever du soleil sur le massif des Ecrins est sompteux, Jean-Philippe et moi faisons une halte pour la photo.

Les 7 majeurs en 2 jours avec les 7 mercenaires : un beau chantier pour cette année 2020

Nous retrouvons Bruno à Guillestre et la machine se met en marche rapidement avec Sylvain à l'avant du TGV, rapidement deux groupes se forment et chacun prend son mal en patience sur cette longue, très longue portion de près de 34 kilomètres pour rejoindre Briançon.

En direction de Briançon, dans la roue de Sylvain

En direction de Briançon, dans la roue de Sylvain

A Briançon, nouvelle pause ravitaillement avant d'attaquer le Monument, le fameux col d'Izoard.

Les vraies difficultés commencent ici, mais le soleil radieux de ce début de matinée rend la tâche plus facile.

Au sommet vers 9h45, des hordes de motos mais pas beaucoup de cyclistes..peut-être encore trop tôt dans la journée ?

Nous patientions jusqu'à 10h15 là-haut à discuter et bronzer au sommet de ce col mythique.

Profil col d'Izoard, @Alpes4Ever

Profil col d'Izoard, @Alpes4Ever

Gimpée du col d'Izoard

Gimpée du col d'Izoard

Grimpée du col d'Izoard

Grimpée du col d'Izoard

Sylvain notre avion des cîmes, au sommet du col d'Izoard

Sylvain notre avion des cîmes, au sommet du col d'Izoard

Bruno, à l'aise dans le col d'Izoard, se prépare pour l'Agnel !

Bruno, à l'aise dans le col d'Izoard, se prépare pour l'Agnel !

Stéphane, notre grimpeur dans le col d'Izoard

Stéphane, notre grimpeur dans le col d'Izoard

Col d'Izoard

Col d'Izoard

Nous nous lançons ensuite dans la magnifique descente de l'Izoard par la casse déserte, lunaire et unique. Je n'étais pas repassé par là depuis ma cyclosportive Serre-Che Luc Alphand en 2009...et je n'avais pas eu le temps de prendre de photos.

Descente du col d'Izoard

Descente du col d'Izoard

Descente du col d'Izoard

Descente du col d'Izoard

Descente du col d'Izoard

Descente du col d'Izoard

La Casse Déserte, col d'Izoard

La Casse Déserte, col d'Izoard

Plein les yeux à la Casse Déserte, je n'y étais pas repassé depuis ma Serre-Che Luc Alphand en 2009 !

Plein les yeux à la Casse Déserte, je n'y étais pas repassé depuis ma Serre-Che Luc Alphand en 2009 !

Le petit train se reforme à Arvieux pour rejoindre d'abord Château-Guillestre puis le pied du col Agnel.

En direction de Château-Queyras

En direction de Château-Queyras

Traversée de Château-Queyras

Traversée de Château-Queyras

Le col Agnel est très long et semble interminable, même si ses pentes ne sont pas spécialement difficiles. La météo est toujours clémente ce premier jour, pour le moment nous avons beaucoup de chance. Chacun prend son mal en patience dans cette ascension. Le sommet est atteint dans la difficulté vers 13h15. Déjà la brume est bien présente par rapport au ciel que nous avons connu jusqu'à maintenant côté Français. Nous ne reverrons plus le soleil jusqu'à l'arrivée à Jausiers demain soir...

Sommet du col Agnel avec Jean-Philippe

Sommet du col Agnel avec Jean-Philippe

Sommet du col Agnel, 2744m !

Sommet du col Agnel, 2744m !

Le passage en Italie se fait tout de suite sentir, changement de décor, place au brouillard et aux routes en très mauvais état..

Bienvenue en Italie !

Bienvenue en Italie !

Descente du col Agnel dans la brume

Descente du col Agnel dans la brume

Au pied du col Agnel côté Italien, nous faisons une nouvelle halte dans un bar à Sampeyre pour manger un sandwich et boire un bon coca avant d'attaquer l'ultime difficulté du jour, et pas la moindre, le col de Sampeyre (2284m)...15,6 kms à 8,52% de moyenne pour 1329m D+...terrible...pas un passage à moins de 7% pour se détendre un peu les jambes, ça promet !

Seb se réchauffe à Sampeyre

Seb se réchauffe à Sampeyre

Pause casse croute à Sampeyre avant d'attaquer la grosse difficulté du jour, le col de Sampeyre à 8,5% de moyenne !

Pause casse croute à Sampeyre avant d'attaquer la grosse difficulté du jour, le col de Sampeyre à 8,5% de moyenne !

Profil du col de Sampeyre, très régulier mais très dûr, sans doute le plus dûr du parcours

Profil du col de Sampeyre, très régulier mais très dûr, sans doute le plus dûr du parcours

Ce col de Sampeyre est très beau et sauvage dans la forêt, il me fait un peu penser à la première partie du col de Finestre. Mais on n'en voit jamais le bout, à chaque virage on s'imagine la fin, mais à chaque virage la route continue inlassablement. Le fait d'être dans le brouillard total à partir de 1500m d'altitude rend presque les choses plus simples, pédaler, pédaler encore sans se soucier du nombre de kilomètres et surtout du dénivelé restants. Au sommet, on ne voit pas grand chose du paysage alentour. Dommage, il faudra revenir ! Juste une photo du col pour valider le passage et nous nous lançons maintenant dans 13 kilomètres de descente très sinueuse direction Stroppo sur une route au revêtement très médiocre, jusqu'au village de Cuchialès, que nous traversons juste avant de bifurquer à gauche au panneau "Locanda Codirosso", le gîte que j'ai réservé il y a une semaine.

Col de Sampeyre, nouveau col inédit pour moi à +2000m !

Col de Sampeyre, nouveau col inédit pour moi à +2000m !

Le gîte correspond parfaitement à ce que nous attendions.

Le propriétaire Nicola vraiment très accueillant et sympathique, il parle anglais et même un peu français.

Un petit coin de nature, sur les hauteurs de Stroppo, dans la descente du col Sampeyre, top !

Avec un garage sécurisé pour les vélos, que demander de plus.

Les chambres comme les douches sont très spacieuses et propres.

Le repas Italien du soir nous régale les papilles, vraiment un bon choix ce gîte que je conseille à quiconque se lance dans l'aventure des 7 Majeurs !

Notre gîte, juste avant Stroppo

Notre gîte, juste avant Stroppo

Notre gîte, juste avant Stroppo

Notre gîte, juste avant Stroppo

Notre gîte, juste avant Stroppo

Notre gîte, juste avant Stroppo

Un bon repas Italien pour les 7 mercenaires !

Un bon repas Italien pour les 7 mercenaires !

L'équipe presque au complet au gîte de Stroppo, Locanda Codirosso

L'équipe presque au complet au gîte de Stroppo, Locanda Codirosso

Le lendemain matin, départ bien plus tardif que la veille, vers à 8h10, pour une journée qui s'annonce épique vu la météo plutôt médiocre, côté Italien du moins.

Nous rejoignons en descente Stroppo puis un passage plat jusqu'à Ponte-Marmora où nous démarrons l'ascension du col de Fauniera (ou col des Morts...).

Comme le dit si bien Sylvain, deux noms pour ce col, à choisir selon son état physique du moment laugh

Jour 2 : Stroppo - Ponte Marmora - Tolosano - Col d'Esischie (2370m) - Col de Vallonetto (2447m) - Col de Fauniera (2480m) - Demonte - Vinadio - Col de la Lombarde (2350m) - Isola 2000 - Isola Village - St Etienne de Tinée - Col de Raspaillon (2513m) - Col de la Bonette (2715m) - Cime de la Bonette (2802m) - Jausiers - Barcelonnette

L'équipe au départ du col de Fauniera depuis Stroppo

L'équipe au départ du col de Fauniera depuis Stroppo

Nicola, le propriétaire du gîte nous a prévenu, le col est très long, 23 kms, mais quand même moins difficile/exigeant que le col de Sampeyre la veille.

L'état de la route de ce côté fait peur à voir, nids de poules, portions dans bitume/gravel, cailloux, effectivement comme le conseille Patrick Gilles sur son site les7Majeurs, mieux vaut éviter de descendre le col de Fauniera côté Nord !

Profil du col de Fauniera (2480m) depuis Ponte-Marmora

Profil du col de Fauniera (2480m) depuis Ponte-Marmora

Grimpée du col Fauniera de bon matin

Grimpée du col Fauniera de bon matin

Grimpée du col de Fauniera, les maisons typiques du coin

Grimpée du col de Fauniera, les maisons typiques du coin

La route est étroite, une route à chèvres qui plairait à mon ami Alex ;-)

A mi-grimpée, un passage terrible à plus de 20%..nous oblige à nous faire mal alors même que nous essayons de récupérer de la grosse sortie de la veille.

Un peu plus loin des travaux sont en cours sur la route où tout le bitume a été arraché en profondeur par des engins de chantier, impossible de passer en vélo, portage de vélo obligatoire !

L'état de la route dans le col de Fauniera fait peur à voir...

L'état de la route dans le col de Fauniera fait peur à voir...

L'état de la route dans le col de Fauniera fait peur à voir...

L'état de la route dans le col de Fauniera fait peur à voir...

Seb portage de vélo dans Fauniera !

Seb portage de vélo dans Fauniera !

Sylvain, l'avion des cîmes s'envole à nouveau dans Fauniera

Sylvain, l'avion des cîmes s'envole à nouveau dans Fauniera

Nous retrouvons une brume épaisse et humide encore à partir de 2000m d'altitude, qui ne nous quittera pas y compris dans la descente côté Sud vers Demonte.

Jean-Philippe dans l'ascension du col de Fauniera

Jean-Philippe dans l'ascension du col de Fauniera

Jean-Philippe dans l'ascension du col de Fauniera

Jean-Philippe dans l'ascension du col de Fauniera

Grimpée du col de Fauniera

Grimpée du col de Fauniera

Grimpée du col de Fauniera

Grimpée du col de Fauniera

Grimpée du col de Fauniera

Grimpée du col de Fauniera

Grimpée du col Fauniera dans la brume, stelle de la cyclosportive "la Fausto-Coppi"

Grimpée du col Fauniera dans la brume, stelle de la cyclosportive "la Fausto-Coppi"

Avant d'arriver au col de Fauniera, nous passons par le col d'Esischie (2370m), puis le col de Valonetto (2447m), deux nouveaux cols inédits pour moi, à plus de 2000m !

Col d'Esischie (2370m), juste avant d'arriver au col de Fauniera

Col d'Esischie (2370m), juste avant d'arriver au col de Fauniera

Col de Valonetto (2447m), juste avant d'arriver au col de Fauniera

Col de Valonetto (2447m), juste avant d'arriver au col de Fauniera

A quelques centaines de mètres du sommet de Fauniera, nous voyons apparaître dans le brouillard épais la silhouette de Marco Pantani qui domine le col à 2480m pour l'éternité, le col des Morts porte bien son nom.

L'arrivée au col Fauniera, avec la stelle Marco Pantani en arrière plan

L'arrivée au col Fauniera, avec la stelle Marco Pantani en arrière plan

La stelle Marco Pantani, col de Fauniera 2480m

La stelle Marco Pantani, col de Fauniera 2480m

Col de Fauniera  2480m !

Col de Fauniera 2480m !

Chacun se lance maintenant dans une descente de 25 kms dans un épais brouillard, très sinueuse sur sa première portion, où il faut être très prudent d'autant qu'il semble y avoir de la circulation ce matin avec de nombreux cyclistes qui grimpent le col en sens inverse, ou bien quelques voitures.

Descente du col de Fauniera dans la brume..

Descente du col de Fauniera dans la brume..

Nous faisons la première halte ravitaillement du jour à Demonte, dans un bar qui semble un peu débordé. Juste un chocolat chaud et un paquet de chips vu qu'ils n'ont plus rien à manger, et nous voilà repartis sur la grande route pour rejoindre Vinadio, pied du col de la Lombarde.

20 kms d'ascension à gravir pour revenir en France où nous retrouverons peut-être le soleil qui sait ?

Je connais bien cette ascension pour l'avoir faite avec Stéphane en 2016, ça aide mentalement.

Pour la première fois depuis le départ de Barcelonnette la veille, je commence à me sentir en forme et grimper à une allure correcte et soutenue.

Profil col de la Lombarde, @Alpes4Ever

Profil col de la Lombarde, @Alpes4Ever

Les premiers lacets du col de la Lombarde par Vinadio (côté Italien)

Les premiers lacets du col de la Lombarde par Vinadio (côté Italien)

Au sommet vers 14h15 avec  Stéphane et Bruno, nous constatons que la météo côté Français n'est pas franchement bien meilleure sad

Nous enfilons donc nos vestes et gants chauds avant de se lancer dans la descente très rapide vers Isola 2000 puis Isola Village dans la vallée de la Tinée.

Col de la Lombarde, 6ème col gravi encore dans la brume au sommet

Col de la Lombarde, 6ème col gravi encore dans la brume au sommet

Col de la Lombarde, avec Stéphane et Bruno

Col de la Lombarde, avec Stéphane et Bruno

Descente du col de la Lombarde

Descente du col de la Lombarde

La seconde pause du jour à Isola Village nous permet de nous ravitailler un peu plus sérieusement, même si le bar ne nous propose que quelques paninis là où j'aurais eu envie d'une bonne salade.

Pause déjeuner à Isola Village avant d'attaquer les 38 derniers kilomètres d'ascension jusqu'à la Bonette !

Pause déjeuner à Isola Village avant d'attaquer les 38 derniers kilomètres d'ascension jusqu'à la Bonette !

Nous repartons maintenant pour 38 kilomètres d'ascension pour rejoindre le dernier col de notre périple, la cîme de la Bonette à 2802m d'altitude, via St Etienne de Tinée.

Profil cîme de la Bonette, @Alpes4Ever

Profil cîme de la Bonette, @Alpes4Ever

Sylvain toujours en forme à l'attaque de la Bonette

Sylvain toujours en forme à l'attaque de la Bonette

Dés les premiers kilomètres après Isola Village, c'est le déluge, la saucée, et il faut rapidement se mettre à l'abri sous la roche pour ne pas finir complètement trempés. Le tonnerre gronde et on envisage le pire pour l'ascension de la Bonette, surtout à cette altitude ! Tous commencent à me maudire...dans quelle galère je les ai embarqués frown.
Finalement après 10 minutes la pluie baisse en intensité et nous remontons sur le vélo. Un peu plus loin la pluie cesse et même si la route est détrempée pendant quelques kilomètres, elle finit par sécher avant d'arriver à St Etienne de Tinée.

La pluie se met à tomber fortement juste après Isola Village, à l'abri...le tonnerre gronde...

La pluie se met à tomber fortement juste après Isola Village, à l'abri...le tonnerre gronde...

A l'abri sous la roche pour laisser passer le déluge !!

A l'abri sous la roche pour laisser passer le déluge !!

Pause coca dans l'ascension de la Bonette, juste avant le camp des fourches

Pause coca dans l'ascension de la Bonette, juste avant le camp des fourches

A 10 kilomètres du sommet de la Bonette, passage au camp des fourches, l'humidité, le brouillard, le froid...parfois le tonnerre qui gronde au loin, les gouttes de pluie et le vent qui se renforce nous rappellent qu'on est bien aux 7 majeurs, un parcours fabuleux mais exigeant et qui requiert une grande volonté pour aller au bout.

Chacun roule à son allure, chacun des 7 mercenaires serre les dents et oublie le froid pour avancer kilomètre par kilomètre jusqu'au bout de ce chemin de croix.

Au col de Raspaillon à 2513m d'altitude, il ne reste plus que quelques kilomètres à grimper dans le froid et l'humidité avant la délivrance...

Passage au camp des fourches à 10 kms du sommet...bien brumeux...

Passage au camp des fourches à 10 kms du sommet...bien brumeux...

Les 6 derniers kilomètres d'ascension du col de la Bonette

Les 6 derniers kilomètres d'ascension du col de la Bonette

Les 500 derniers mètres de la cîme de la Bonette sont terribles et me rappellent le col de la Biche à la fin de mon défi Bugiste en septembre 2015. Il faut s'arracher et donner ses dernières forces pour atteindre cette stèle de la plus haute route d'Europe, étape finale pour l'obtention du brevet des 7 Majeurs.

Le sommet du parcours, cime de la Bonette, dernier col à 2802m !

Le sommet du parcours, cime de la Bonette, dernier col à 2802m !

Cîme de la Bonette, 2802m, brevet des 7M validé !

Cîme de la Bonette, 2802m, brevet des 7M validé !

La vue se dégage petit à petit au loin mais il est déjà très tard, plus de 19h10 donc on ne s'attarde pas au sommet, on met toutes les couches de vêtement que l'on peut, et on se lance dans la descente rapide et très fraîche vers Jausiers.

Le panorama en fin de journée depuis la Cîme de la Bonette, 2802m

Le panorama en fin de journée depuis la Cîme de la Bonette, 2802m

Arrivée à Jausiers, Bruno se réchauffe tant bien que mal, presque hilare d'en avoir terminé avec ce parcours mythique

Arrivée à Jausiers, Bruno se réchauffe tant bien que mal, presque hilare d'en avoir terminé avec ce parcours mythique

Stéphane, bien congelé à l'arrivée à Jausiers, mais avec le sourire du devoir accompli

Stéphane, bien congelé à l'arrivée à Jausiers, mais avec le sourire du devoir accompli

Une dernière photo devant l'Office du Tourisme pour valider le parcours et notre nouveau titre de "Maître des 7 Majeurs", puis il ne nous reste que 10 kms de faux-plat descendant pour rejoindre notre camping "Tampico" à Barcelonnette, où nous attend une bonne douche et un bon restau pour fêter comme il se doit la réussite des 7 mercenaires sur ce parcours d'anthologie entre la France et l'Italie.

Office du Tourisme de Jausiers, lundi 13 juillet 2020 vers 19h40, la fin officielle du parcours des 7 Majeurs

Office du Tourisme de Jausiers, lundi 13 juillet 2020 vers 19h40, la fin officielle du parcours des 7 Majeurs

Yann en termine avec ce brevet des 7 Majeurs !

Yann en termine avec ce brevet des 7 Majeurs !

Un bon resto au camping Tampico pour fêter la réussite de ce brevet des 7 Majeurs 2020

Un bon resto au camping Tampico pour fêter la réussite de ce brevet des 7 Majeurs 2020

Un bon resto au camping Tampico pour fêter la réussite de ce brevet des 7 Majeurs 2020

Un bon resto au camping Tampico pour fêter la réussite de ce brevet des 7 Majeurs 2020

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N
Merci le conseil gite en Italie en effet très sympa Nicola !
Répondre
J
Oui vraiment très sympa, rien qu'à l'idée d'en reparler ça me donne envie d'y retourner !!!
B
Superbe récit, belle expédition qui m'a rappelé bien des souvenirs (la brume en Italie ;-) ) Chapeau d'avoir enchainé en 2 jours car en trois jours il y avait déjà une belle envergure. Je ne savais pas que le raidillon terrible de la Fauniera faisait 20% mais ça me rassure, je l'avais passé dans la douleur avec le cardio bloqué à 135, pas récupéré de la veille :-D
Répondre
J
Merci Christine, oui c'est une magnifique expédition que ces 7 majeurs, à refaire pour voir du beau temps en Italie ;-)<br /> Bravo à toi ,j'avais regardé tes 3 jours aussi sur Strava pour connaître le dénivelé exact cumulé du parcours, c'est costaud comme parcours mais si magique...
O
Hello JC ! Je suis content de mon passage dans ton blog , je tombe sur un bien bel article sur une bien belle balade dite " gros chantier " , belle organisation / motivation de plus en partant et terminant à sept , respect à toute l'équipe ..... Ton article et " vendeur" pour la pratique cycliste autre que la compétition et aussi pour la région ou plutôt les secteurs traversés..... même si rien ne vaut le Vercors ! :-)))))) Bonne continuation !
Répondre
O
Non pas changé d'email de plus en principe tu peux le voir via ton blog .
J
Moi aussi Olive , en vacances vendredi soir..<br /> YAPLUKA ????????????faudra me rappeler ton email si tu as changé d'email..
O
Suis bientôt en vacances alors YAPLUKA .... et en mode tranquille l'Olive ...... plus le niveau d'avant mais la même passion ! .
J
Hello Olive, moi aussi je suis content de te retrouver sur le blog même si c'est vrai que j'écris peu d'articles aujourd'hui par manque de temps avec le boulot et aussi parce que strava prend déjà du temps aussi...<br /> Comme tu dis c'est vendeur pour la pratique cycliste autre que compétition qui m'attire d'ailleurs de plus en plus après mon TMB en 2019 où j'avais roulé bien tranquille.<br /> Les secteurs traversés par les 7M sont vraiment magnifiques, hâte d'y retourner, comme dans le Vercors d'ailleurs !<br /> D'ailleurs, on se retrouve quand pour un nouveau petit challenge du mont noir, en mode plus tranquille que l'autre fois hein ;-) ?<br /> <br /> A bientôt Olive !<br /> JC
J
Fabuleux, grandiose, sauvage pour les paysages italiens, je ne sais plus quels qualificatifs il faut utiliser. C'est assez surprenant cette réussite collective de cyclistes au gabarit si différent, c'en est que plus grand. BRAVO aux 7 mercenaires. A dimanche pour le train-train du VCBJ
Répondre
J
Merci Jean-Pierre, comme tu dis des cyclistes au gabarit très différent, je suis vraiment content d'avoir pu réunir cette équipe de cyclistes avec un gros mental pour tenir le coup notamment dans la Bonette à la fin. Tous se sont super bien adaptés à ce challenge, même ceux qui n'aimaient pas rouler de nuit ou se lever tôt. J'espère qu'ils y auront pris goût et que nous pourrons de nouveau ensemble se lancer dans de nouvelles aventures...j'aimerais bien notamment aller grimper le colle del Nivolet dans quelques temps..
A
Sacré périple !<br /> Et avec une équipe qui ne se connait presque pas et on devine des résistances différentes aux températures. Jolies photos dans l'Izoard :) <br /> Je trouve aussi l'Agnel très très long , surtout quand tu as déjà l'Izoard dans les jambes ! et on voit le col de très loin<br /> Pour la pluie, ça arrive assez souvent en montagne :( J'y avais eu droit dans l'Izoard après l'Agnel pour revenir à Briançon. Mais moins pire qu'un épisode cévenol.<br /> <br /> Bravo et bonne récup ;)
Répondre
J
Salut Alex, oui sacré périple, le faire en moins de 24h sans assistance, il faut vraiment avoir beaucoup de chances niveau météo et aucun pépin...la plupart qui le font en 24h le font avec assistance...c'est pas mon truc comme tu sais si bien de me faire suivre par une voiture ;-)<br /> Effectivement chacun réagit différement au froid et selon les 6 autres mercenaires, je ne suis pas frileux ;-) Tu remarqueras d'ailleurs que j'ai bien descendu la Bonette :-) <br /> La pluie effectivement il faut s'y faire en montagne c'est quasi systématique là-bas, mais moins pire qu'un épisode cévenol c'est clair<br /> A bientôt sur le vélo :-)<br /> JC
J
Magnifique<br /> Voilà ce qui s appelle partager dans la douleur<br /> Et quels paysages traversés <br /> Du pur bonheur <br /> Bravo JC et ses amis<br /> Jérôme
Répondre
J
Merci Jérome, comme tu dis si bien, partager dans la douleur. Les paysages étaient magnifiques le premier jour mais beaucoup plus brumeux le second jour dommage, mais ça rend encore plus épique cette aventure à travers la France et l'Italie. <br /> A bientôt mon ami,<br /> Jc